C'est vrai. J'ai des idées fixes, une morale qui
C'est vrai.
J'ai des idées fixes, une morale qui m'appartient et que je me suis créée de toute pièce, et des principes sur les quels je ne transige pas. Jamais.
L'hypocrisie me donne envie de vomir. L'infidélité aussi. L'amour libre, je n'y crois pas. C'est simple, un amour que l'on partage a plus de deux n'est pas un amour. Le qualifier d'amour est une insulte. J'ai une vision de l'amour étriquée, complexe, intense, exclusive, tendre, passionelle, sensible. Une vision personelle. Conçue, et transformée au fil de mes expériences et par elles.
Avec le temps, j'ai fini par m'ouvrir un peu à la différence. Et même à l'apprécier. J'en suis plus épanouie. Mais il y a des choses que je n'admettrai jamais. Et ça, même si la personne en face de moi s'époumonne, me considère comme un monstre d'intolérance. C'est au delà de ça, bien au delà. La tolérance n'a rien à y voir. C'est quelque chose qui bat en moi. On aime, comme on a été aimé. On aime comme on a appris à le faire. Et quand je vois, entends certaines choses, je refuse d'apeller ça de l'amour. Libre à vous. Mais pas à moi. Désolée.
Je suis entière. Je me battrais jusqu'au bout s'il le fallait quand je suis face à une injustice. Que la bataille me profite ou profite à un inconnu. Je crois fermement que laisser faire est bien pire que de faire. Je n'ai aucun respect pour ceux qui regardent sans rien faire se produire des choses ignobles. J'ai toujours été la première à monter sur la table, pour défendre mes droits ou ceux d'un autre. Et je continuerai. Petite, ça me valait d'être envoyée chez monsieur le directeur. Plus grande, d'aller au commiseriat, ou virée d'un boulot. Mais jamais je n'ai laissé un enfoiré faire régner la terreur sous prétexte qu'il avait le pouvoir. Jamais.
Et si ça me vaut d'être adorée, ou détestée, c'est toujours bien mieux que de n'être qu'une petite idiote de plus, qui se tait de crainte de perdre un peu de popularité plutôt que de l'ouvrir, parfait. Tout vaut mieux que trahir ce que je suis.Et puis, j'ai l'habitude.